«Aujourd’hui, nous n’avons quasiment pas de revenu sur cette activité, déplore-t-il. Mais l’objectif demeure identique : chaque service doit être au moins à rentabilité nulle. Ce n’est que de cette façon que nous pouvons perpétuer les investissements dont nous avons besoin pour innover. S’il faut être à marge nulle sur le transfert d’argent, nous sommes prêts à le faire parce que le marché le demande et que les distributeurs doivent survivre».
Cheikh Tidiane Sarr relève, également, que les pertes enregistrées ont un impact sur le plan social : "En l’espace de six mois, 5 000 distributeurs [les agents chargés des transactions sur le terrain, Ndlr] ont déjà disparu à cause d’une baisse des prix déséquilibrée, sur un total de 45 000.
Vingt-mille d’entre eux déclarent rencontrer de sérieuses difficultés, et certains en viennent à facturer illégalement les dépôts car il s’agit pour eux d’une question de survie.
Cela n’avait jamais existé jusque-là , et nous négocions avec eux pour les ramener à la raison. Car tout cela se fait aussi au détriment des clients".
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