C’est un changement total de la Police nationale. Beaucoup de commissaires ont été exilés et permutés. Une façon de se poser des questions. Un moyen de redynamiser les forces de défense et la sécurité dont la Police. Mais aussi, un chamboulement qui intervient après une période macabre que le Sénégal a vécue lors des évènements de mars dernier.
Dans un Mémorandum, le gouvernement a fait état de 13 morts, plus de 300 blessés civils et 100 du côté des forces de l’ordre. Un mois après ces évènements, l’Etat, à travers son ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, avait annoncé la mise en place d’une commission d’enquête indépendante et impartiale afin de situer les responsabilités.
Un an après cette installation, la commission d’enquête n’a donné aucune nouvelle et les organisations de défense des droits humains s’en désolent et dénoncent ce qu’elles considèrent comme une forme d’impunité. Certaines de ces organisations menacent même de saisir la Cour de justice de la CEDEAO pour faire dire le droit. Ce changement au sein de la Police pourrait certainement être une veste préparation pour d’éventuelles émeutes.
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