Question de l'Impôt : l'appel fort de Ousmane FAYE ( MWS ) au gouvernement et aux syndicats d'enseignants pour trouver une issue heureuse


Le SAEMSS et le CUSEMS ont lancé un nouveau plan d’actions de grève  mardi 24 mai, après disent-ils : « avoir constaté un non-respect de l'accord signé avec l’État du Sénégal, le 26 février 2022. » De l'autre côté, c'est-à-dire, le gouvernement, plus précisément le ministère des Finances et du Budget à travers des documents rendus publics et un point de presse, a eu à expliquer les sénégalais, les enseignants  y compris, le contenu de  l'accord refusant ainsi ces « allégations », faites à son encontre. Une dichotomie totale entre ces deux camps qui ne laisse indifférent Ousmane FAYE qui, à travers un note parvenue à la rédaction de Djoloff 24, joue le médiateur en appelant les acteurs à s'asseoir autour d'une table afin de lever l'équivoque.

Cette querelle entre le gouvernement du Sénégal et les syndicats d'enseignants touche énormément l'homme politique Ousmane FAYE qui n'a pas hésité à prendre sa plume pour faire calmer les ardeurs.

Le leader de Manko Wattu Sénégal ( MWS ) considère le différend entre le gouvernement et les syndicats d'enseignants sur la question de l'impôt comme une « Incompréhension » entre ces deux parties. Partant de là, il les invite  à s'asseoir autour d'une table afin de lever l'équivoque.

«Il y a une incompréhension sur le point de l'impôt dans les accords signés entre le gouvernement et les syndicats d'enseignants. Et pourtant, ces derniers  avaient à l'unanimité reconnu et salué les énormes sacrifices déployés par le Ministre Abdoulaye Daouda Diallo et ses collègues, tant de par leur disponibilité que par les gros efforts financiers à tirer du budget national pour régler la crise dans le système éducatif. L'objectif du gouvernement, sur instruction du président de la République Macky Sall, était surtout d'apaiser l'espace scolaire et permettre aux enseignants de rejoindre les classes après plus de 2 mois de grève et de débrayage. Des accords étaient donc signés en présence d'organisations de la société civile qui, elles aussi, se sont félicitées de l'ouverture d'esprit et de la bonne volonté affichée par la partie gouvernementale qui venait ainsi de résoudre la crise et permettre une reprise normale et urgente des cours. Depuis lors, les salaires sont payés et tout se passe correctement  Si les syndicats d'enseignants se mettent encore à reprendre les hostilités et procéder à des débrayages, il y a lieu de relire les accord et corriger un petit malentendu qui grise la machine. », appelle t-il! les acteurs !

Toujours, le leader de MWS, dans le but de concilier les deux parties, se rappelle du rôle joué par le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo qui a été congratulé par les acteurs éducatifs après négociations qui ont abouti à l'accord du 26 février.

 «Nous savons tous que le Ministre des Finances, qui avait conduit les négociations, s'était donné corps et âme pour aboutir à décrisper la situation. Cela lui avait valu des félicitations de la part de tous les partenaires de l'éducation pour avoir réussi à matérialiser la signature des accords qui avaient abouti à la levée du mot d'ordre. Avec cette volonté manifeste de Abdoulaye Daouda Diallo et de ses collègues, j'invite les différentes parties prenantes (syndicats, société civile qui était présente depuis le début des négociations et la partie gouvernementale) à s'asseoir autour d'une table afin de lever une bonne fois pour toute, cette équivoque», note Ousmane FAYE qui propose de réviser le seul point de discorde pour arriver à trouver une solution définitive d'où la nécessité de  réunir les principaux acteurs

«C'est un point facile à régler dès lors que les accords signés avec les syndicats d'enseignants sont déjà publiés. Il suffit de réviser le seul point de discorde pour arriver à trouver une solution définitive, mais cela. passe par réunir les principaux acteurs. Il suffisait simplement pour les syndicats d'enseignants d'éclaircir leur position concernant l'impôt, mais des retrouvailles s'avèrent imminentes pour pouvoir terminer l'année scolaire en toute quiétude et sans perturbations possibles''. Le ministre des finances, je le rappelle, agit sur instruction du chef de l'État, et il se donne entièrement pour réussir cette mission. ''Ce n'est pas lui qui va bloquer quoi que ce soit, ce n'est même pas dans son style de faire dans la demi-mesure. Ce seul point nébuleux sera vidé si les syndicats d'enseignants et la société civile acceptent de rejoindre la partie gouvernementale. Et tout est réglé », préconise le leader de MWS.

0 Commentaires